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15 janvier 2014 3 15 /01 /janvier /2014 16:41

 

Bonne nouvelle en ce début d'année! La contribution pour l’aide juridique d’un montant de 35 euros (sous forme de timbre fiscal 35€

 timbre fiscal) est supprimée à compter du 1er janvier 2014 (Loi de finances pour 2014 et décret de suppression de la contribution publiés au Journal officiel du lundi 30 décembre 2013).

En place depuis le 1er octobre 2011, cette contribution était due par les personnes engageant une action en justice et concernait aussi les salariés engageant une procédure devant le tribunal des prud'hommes (CUI) ou le tribunal administratif (AED)


 

En octobre 2012 le collectif relayait la pétition de la CGT demandant la suppression de cette mesure visant à limiter le nombre de recours. Lire le texte de la pétitition ICI

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 11:29

Le 11 juillet dernier, la chambre sociale de la cour de cassation a annulé un jugement de la cour d’appel de Bordeaux qui donnait tort à une EVS. L’argument retenu par la cour d’appel : l’adaptation dans l’emploi tient lieu de formation. C’est un des argument défendu le plus souvent par les avocats des lycées employeurs. C’est donc une victoire pour le combat que nous menons qui va faciliter nos prochains recours.

 

Lire l'arrêt de la cours de cassation

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 12:28

En Indre-et-Loire, l’éducation nationale fait de la résistance, 4 employés de vie scolaire (EVS) attendent toujours d'être payés !
3 anciennes EVS ont gagné aux Prud'hommes de Tours le 14 juin, et un 1 EVS a gagné en appel à Orléans le 13 septembre dernier, leur contrat d'avenir a été requalifié en CDI et les établissements employeurs condamnés à leur verser des indemnités pour « licenciement sans cause réelle ni sérieuse »
Pourtant leurs ex-employeurs, le collège Léonard de Vinci, le lycée professionnel Victor Laloux à Tours, le collège  « Puits de la Roche » à Richelieu ainsi que le collège « Arche du Lude » à Joué-lès-Tours n'ont toujours pas versé un centime pour exécuter les condamnations malgré la pression de leurs avocats !
La situation est scandaleuse, le rectorat et les établissements refusent d'admettre qu'en plus d'avoir licencié des salariés, ils doivent leur verser leurs indemnités.

Véritable scandale que l'Education Nationale puisse prétendre s'asseoir sur des mesures exécutoires de justice!

En tout état de cause, le Collectif précaires n'en restera pas là, il compte interpeller la presse, le préfet et le ministre de l'Education Nationale sur cette situation inique.

En outre, il n'hésitera pas à faire intervenir un huissier de justice pour faire exécuter cette condamnation.

 

 

 

Tours, le 6 décembre 2012

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 11:53

Après la suppression de 61 Conseils de Prud’hommes et les réformes de cette juridiction défavorables aux salariés, le Gouvernement poursuit sa politique semant d’embûches procédurales et financières le recours au juge. Ce fut notamment le cas avec l’assistance obligatoire par un avocat (entre 3000 et 5000 €) lors de pourvois en Cour de Cassation, ce qui a eu pour effet d’abaisser de 30% le nombre de recours. Aujourd’hui, un nouveau pas est franchi avec l’instauration du paiement d’un timbre fiscal de 35€ pour toutes instances introduites devant les juridictions civiles, sociales, et prud’homales. Ce dispositif remet en cause la gratuité de la procédure prud’homale et de fait handicape l’accès au juge pour des milliers de salariés. La volonté du gouvernement de réduire le contentieux prud’homal par tous moyens, et ainsi priver les salariés de la possibilité de faire valoir leurs droits, rejoint la volonté patronale de tout faire pour éviter d’être condamné, alors que les licenciements, les non paiements de salaires, et autres délinquances patronales continuent de frapper des milliers de salariés. Les conseils de prud’hommes ont avant tout besoin de moyens en personnel et en budget, pour répondre aux demandes de justice des salariés face à un patronat qui s’exonère du respect des droits les plus élémentaires. La CGT considère que la remise en cause de la gratuité de la procédure en matière prud’homale revient, pour celles et ceux, qui dans une large majorité sont privés de leurs emplois et d’un revenu décent, à s’acquitter d’une taxe pour obtenir réparation d’un préjudice que leur a fait subir leur employeur. Cette mesure est contraire à l’article 6 de la convention européenne des droits de l’homme qui édicte le principe d’égal accès à la justice pour tous. La CGT exige le retrait de cette disposition. Elle agira par tous les moyens pour y parvenir. Montreuil, le 30 juin 2011

 

SIGNER LA PETITION

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 17:00

Les 3 EVS qui avaient obtenu gain de cause le 22 juin dernier devant le tribunal des prud'hommes de Tours ont eu la confirmation cet été que leur victoire était définitive.

En effet, l'avocat de la partie adverse nous a indiqué que les employeurs ne feraient pas appel de la décision.

Cette première victoire doit en appeler d'autres et nous permettre d'avancer sur la création de métiers pour les EVS et les AVS

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 13:41

Par courrier en date du 15 octobre, le SNUipp-FSU interpelle le ministre de l’Éducation Nationale sur les pourvois en appel quasi systématiques des établissements employeurs devant les nombreuses victoire aux prud'hommes (Dijon, Guéret, Bourges, Angoulême, Reims, Le Mans, Tours, Thouars, Amiens, Rouen, Angers, Nevers…).
Un appel dont ils sont déboutés invariablement, mais qui recule au moins d’une année le versement des
indemnités dues à ces personnes en situation de grande précarité.
Par ce courrier, le syndicat demande au Ministre de prendre les dispositions nécessaires afin que
les établissements employeurs ne fassent plus appel des jugements des conseils de prud’hommes les
condamnant et s’acquittent avec la plus grande célérité des sommes dues aux EVS.

Dans ce même courrier, le syndicat demande au Ministre de bien vouloir ouvrir rapidement des discussions sur la création de « nouveaux
métiers » sur la
base d’emplois statutaires relevant de la fonction publique.

 

 

Lire le courrier

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 15:01

Communiqué de presse

 

Depuis la mise en œuvre des contrats aidés dans l’Education Nationale, la F.S.U ne cesse de dénoncer la précarité de ces emplois et l’absence de perspectives d’embauche sur des métiers qui pourtant correspondent à des missions de service public d’éducation : l’aide à la direction d’école et l’accompagnement des élèves en situation de handicap.

 

Ces EVS (emplois de vie scolaire) et ces AVS (auxiliaires de vie scolaire) ont signé des contrats uniques d’insertion (CUI) sur des périodes de 6 mois à 1 an renouvelables jusqu’à 24 mois afin de bénéficier d’un emploi (1/2 temps au SMIC) et d’une formation leur permettant de retrouver du travail sur le marché de l’emploi.

 

Pourtant, et bien que le collectif EVS-AVS et la F .S.U.37 aient régulièrement alerté les autorités départementales de l’Education Nationale sur ses obligations d’employeur, celles-ci ne respectent pas leurs obligations de formation inscrites dans le CUI. En conséquence, très peu de salariés retrouvent un emploi stable après avoir été licenciés par l’éducation nationale.

 

Face à l’absence de réponses, la F.S.U.37, comme dans de nombreux départements de France, a décidé de saisir le tribunal des Prud’hommes

 

 

Trois dossiers ont été déposés devant le conseil des Prud’hommes de Tours qui a rendu aujourd’hui son jugement. Il décide que l’employeur doit « requalifier la relation contractuelle en une relation à durée indéterminée » et considère que la rupture de chacun de ces contrats est « sans causes réelles ni sérieuses » 

En conséquence, il condamne les établissements gestionnaires de ces personnels à payer des dommages et intérêts ainsi que des indemnités pour plusieurs milliers d’euros

 

Ce rendu de jugement constitue une réelle victoire pour l’ensemble des salariés qui se battent depuis des mois dans cette démarche pour faire-valoir leurs droits.

Au-delà, cette jugement doit constituer un point d’appui pour obtenir :

 

  • La titularisation sous statut de tous les personnels précaires en poste
  • La création des métiers spécifiques aux missions accomplies
  • La mise en place de formations qualifiantes pour effectuer un travail de qualité

FIN JUIN 2012 DE NOMBREUX CONTRATS RENOUVELABLES ARRIVENT A TERME.

DANS L’URGENCE LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DOIT GARANTIR AUX EVS et AVS

QUE LEURS CONTRATS SERONT RENOUVELES EN SEPTEMBRE

CETTE EXIGENCE MINIMALE DOIT PERMETTRE AUX ECOLES DE CONTINUER A BENEFICIER D’UNE AIDE A LA DIRECTION, AUX ELEVES HANDICAPES DE CONSERVER LEUR ADULTE REFERENT ET AUX SALARIES CONCERNES D’ENVISAGER L’AVENIR PROCHE AVEC SERENITE

 

St Avertin, le 14/06/12

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 12:35

Rassemblement Jeudi 1er mars à 11h

Tribunal des prud’hommes de Tours

 

Aujourd’hui, l’Education Nationale ferme des postes à tour de bras, mais dans le même temps elle embauche des salariés précaires sous contrat de droit public ou privé, pour 6 mois ou 1 an renouvelables. Ces EVS (emplois de vie scolaire) et ces AVS (auxiliaires de vie scolaire) ont signé des contrats de 20h ou 26h qui correspondent à des besoins humains pour mener à bien les missions du service public d’éducation (aide administrative à la direction, accompagnement des élèves en situation de handicap…) Pourtant, le ministère ne projette aucune titularisation de ces personnels ni la création des métiers correspondants. Pire, il ne respecte pas ses obligations de formation inscrite dans le Contrat Unique d’Insertion et, comme le confirme le récent rapport de la cours des comptes sur les contrats aidés, ces salariés reçoivent au mieux une formation d’adaptation au poste d’emploi occupé. En conséquence, très peu d’entre eux retrouvent un emploi stable après avoir été remerciés par l’éducation nationale à l’issue de 3, 4 ou 5 ans de travail :
- Pas de recrutement proposé par l’employeur, même si le salarié a donné entière satisfaction tout au long de son contrat
- Pas de formation qualifiante qui permette d’accéder à un emploi, dans un domaine autre que le milieu scolaire
- Pas de suivi personnalisé, en cours de contrat, pour évaluer les compétences acquises et celles restant à acquérir
- Licenciement, retour au chômage et à la précarité, en guise d’insertion, d’accompagnement et de reconnaissance !

Face à ce mépris inadmissible des salariés ses sont regroupés en collectif en Indre et Loire. Comme dans de nombreux départements, ils ont décidé de défendre leurs droits devant le tribunal des prud’hommes.

 

Trois d’entre eux passent en audience le jeudi 1er mars 2012 à 9h Ce jugement sera suivi d’un rassemblement et d’un point presse à 11h Devant le tribunal des prud’hommes de Tours 2 rue Albert Dennery

 

SOYONS NOMBREUX A SOUTENIR LES EVS ET AVS QUI DEFENDENT LEURS DROITS !

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AGENDA

  • MERCREDI 26 novembre à 14h : réunion du collectif à la maison des syndicats de St Avertin

  • JEUDI 29 JANVIER 2015 à 9h : Audience aux prud'hommes de Tours pour 9 AVS d'Indre et Loire

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