Rassemblement Jeudi 1er mars à 11h
Tribunal des prud’hommes de Tours
Aujourd’hui, l’Education Nationale ferme des postes à tour de bras, mais dans le même temps elle embauche des salariés précaires sous contrat de droit public ou privé, pour 6 mois ou 1 an renouvelables. Ces EVS (emplois de vie scolaire) et ces AVS (auxiliaires de vie scolaire) ont signé des contrats de 20h ou 26h qui correspondent à des besoins humains pour mener à bien les missions du service public d’éducation (aide administrative à la direction, accompagnement des élèves en situation de handicap…) Pourtant, le ministère ne projette aucune titularisation de ces personnels ni la création des métiers correspondants. Pire, il ne respecte pas ses obligations de formation inscrite dans le Contrat Unique d’Insertion et, comme le confirme le récent rapport de la cours des comptes sur les contrats aidés, ces salariés reçoivent au mieux une formation d’adaptation au poste d’emploi occupé. En conséquence, très peu d’entre eux retrouvent un emploi stable après avoir été remerciés par l’éducation nationale à l’issue de 3, 4 ou 5 ans de travail :
Pas de recrutement proposé par l’employeur, même si le salarié a donné entière satisfaction tout au long de son contrat
Pas de formation qualifiante qui permette d’accéder à un emploi, dans un domaine autre que le milieu scolaire
Pas de suivi personnalisé, en cours de contrat, pour évaluer les compétences acquises et celles restant à acquérir
Licenciement, retour au chômage et à la précarité, en guise d’insertion, d’accompagnement et de reconnaissance !
Face à ce mépris inadmissible des salariés ses sont regroupés en collectif en Indre et Loire. Comme dans de nombreux départements, ils ont décidé de défendre leurs droits devant le tribunal des prud’hommes.
Trois d’entre eux passent en audience le jeudi 1er mars 2012 à 9h Ce jugement sera suivi d’un rassemblement et d’un point presse à 11h Devant le tribunal des prud’hommes de Tours 2 rue Albert Dennery