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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 14:44

La Nouvelle République, article du 13/12/2012

 

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Les employeurs se permettent de ne pas payer les indemnités auxquelles ils ont été condamnés  ! Enseignant en maternelle à l’école de Buisson-Molière et secrétaire de la Fédération syndicale unitaire (FSU), Vincent Martinez ne cache pas son courroux. Il s’occupe du collectif Précaires 37 qui regroupe des employés et des auxiliaires de vie scolaire (EVS et AVS), licenciés abusivement. Arrivés à leur terme, leurs contrats d’avenir n’ont pas été renouvelés. Mais ces contrats ayant été requalifiés en CDI par les prud’hommes de Tours et d’Orléans pour cause d’absence de formation qualifiante, quatre établissements publics d’Indre-et-Loire ont été condamnés à verser des indemnités au motif d’un licenciement sans cause réelle ni sérieuse. Problème  : les salariés en question n’ont pour l’heure pas touché le moindre centime. « Ça fait six mois qu’on attend que les indemnités soient payées, confirme Vincent Martinez. C’est le non-respect d’une décision de justice. » Les collèges et lycées visés, loin d’être prolixes dans cette affaire, invoqueraient un manque de fonds propres. Une explication qui ne convainc pas vraiment les membres de Précaires 37. En plus des quatre salariés attendant de percevoir des indemnités oscillant entre quatre et douze mille euros, sept autres dossiers sont en train d’être montés pour des cas similaires. Vincent Martinez explique qu’il s’agit de « faire avancer les droits des employés ». Créé à la rentrée 2011, le collectif Précaires 37 vise à rompre avec le sentiment d’isolement propre aux précaires. Il encourage la création de métiers dans l’assistance à la scolarisation des handicapés et l’aide administrative.

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 11:46
La FGPEP se félicite de l’installation du groupe de travail
pour un nouveau métier d’accompagnant pour la réussite  des enfants en situation de handicap
La Fédération Générale des PEP se félicite de la mise en place du groupe de travail sur « la professionnalisation des accompagnants pour la réussite des enfants et adolescents en situation de handicap » effectuée ce jour par Mesdames les Ministres, Marie Arlette Carlotti et George Pau-Langevin.
 
Elle se félicite notamment de l’approche globale de cette fonction professionnelle assignée au groupe et affirmée par les Ministres, approche visant « un accompagnement sur tous les moments de la vie, dans et hors l’école », ainsi que de la volonté d’aboutir à un « nouveau métier », sortant de la précarité actuelle des personnels aux compétences construites et reconnues. Cette approche globale répond aux propositions de la FGPEP sur la fonction 
d’ « accompagnant de la vie scolaire et sociale » (AVSS).
 
Compte tenu de sa longue pratique associative dans l’emploi, la formation et le suivi professionnel des AVS actuels et de son engagement dans les travaux interministériels antérieurs, la Fédération Générale des PEP participera activement aux travaux de ce groupe de travail.
 
Elle rappelle sa satisfaction de l’engagement du Président de la République de construire « une école véritablement inclusive », une école qui, pour les PEP, doit offrir à tous les élèves en situation de handicap, un projet personnalisé de scolarisation au sein d’un espace éducatif maillant établissements de droit communs, établissements - services médico-sociaux et accompagnements humains adaptés et personnalisés lorsqu’ils sont nécessaires.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 09:50

La Nouvelle République, article du 30/06/2012

 

 

De nombreux contrats d'auxiliaires de vie scolaire et d'emplois de vie scolaire s'arrêtent dès cette fin du mois de juin. Pour la plupart des salariés, cette fin d'année scolaire rime avec retour au chômage. A l'appel du syndicat FSU, une poignée d'entre eux s'est rassemblée, hier, en fin de journée, devant les grilles de la préfecture où une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet. Élodie, jeune AVS employée depuis vingt mois dans une école primaire auprès d'une élève handicapée, a appris hier par un mail envoyé à la directrice de l'établissement que son contrat ne serait pas renouvelé. « C'est le retour à la case départ, explique-t-elle. Après, ils vont prendre à ma place une autre personne. »

Ces emplois d'AVS et d'EVS sont, en effet, pourvus via des contrats uniques d'insertion d'une durée maximale de vingt-quatre mois.
« On touche 657 € nets par mois, commente une EVS. Et il n'y a pas d'indemnité de fin de contrat, rien du tout. En fait, on reconnaît que c'est une fonction mais pas un métier. »

Un renouvellement sans rupture

Seules les personnes de plus de 50 ans, bénéficiaires des minima sociaux ou les travailleurs handicapés peuvent obtenir des renouvellements de leurs contrats allant jusqu'à 60 mois.
Hier, lors de leur manifestation devant la préfecture, les AVS et EVS ont réclamé « une titularisation ».
Après l'entrevue avec le directeur de cabinet du préfet, Vincent Martinez, secrétaire de la FSU 37, a annoncé que « les contrats qui peuvent être renouvelés le seront sans rupture pour une durée de dix mois ». Mais ceux-ci ne pourront être signés que vers le 10 juillet.
« La préfecture confirme aussi que le volume de contrats sera le même à la rentrée prochaine, ajoutait le représentant de la FSU. En revanche, pour ceux qui sont près des vingt-quatre mois, il ne peut pas y avoir de renouvellement. »
La situation n'est donc pas totalement satisfaisante. Et pour beaucoup de ces salariés précaires, l'avenir reste incertain.

 

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 12:29

La Nouvelle République - Edition du 01/06/12

 

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Pour sensibiliser l’État à la situation, au sein des écoles, des auxiliaires de vie scolaire (intervention auprès d’élèves handicapés) et des emplois de vie scolaire (aide à la direction), trois personnes ont été reçues hier soir par le directeur de cabinet du préfet. Accompagné d’une AVS et d’une EVS, le secrétaire de la FSU, Vincent Martinez a insisté sur deux points  : le manque de formation et la non-requalification en CDI de ces contrats précaires. Souvent le nombre d’heures varie, de 20 à 24 h par semaine, parfois sur deux établissements scolaires.

La FSU a aussi évoqué ce sujet avec l’inspecteur d’académie qui estimait que 46 des 111 contrats d’EVS étaient, a priori, non renouvelables. 65 contrats seraient reconduits l’an prochain. Aucune information n’a été communiquée pour les 140 contrats d’AVS.

La FSU compte profiter du meeting, le 7 juin, à Tours, de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation nationale, pour aborder ce sujet. Une demande sera déposée avant sa venue.

Par ailleurs, des actions de plus en plus nombreuses sont intentées devant les prud’hommes en raison du manque de formation et de la non-requalification en CDI. Ces personnes obtiennent souvent satisfaction. Trois jugements seront rendus à Tours le 14 juin.

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 12:27

La Nouvelle République - Edition du 23/03/12

 

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Il y a les AVS (auxiliaires de vie scolaire), qui s’occupent des enfants handicapés, et les EVS (employés de vie scolaire), qui sont plus particulièrement affiliés à des tâches administratives. Ils sont 250 au total dans les écoles du département.

Ils (mais on devrait plutôt dire elles, car l’emploi est surtout féminin) ont tous en commun d’avoir des emplois parmi les plus précaires qui soient. « Les nouveaux sont embauchés pour six mois en général, sans garantie de renouvellement, et le maximum est de 24 mois », souligne Christophe Percher, du syndicat FSU.

Mercredi dernier, le syndicat organisait une réunion pour faire le point sur les actions du Collectif des précaires de l’Éducation nationale, créé il y a un an « pour faire face à la non-reconnaissance de leur fonction ». « Ce collectif a aussi été constitué pour prendre un peu de distance par rapport aux syndicats. Il s’agit également de s’organiser pour les actions devant les prud’hommes. »

En effet, trois femmes ont déposé un recours le 1er mars en s’appuyant sur l’obligation de formation qui n’aurait pas été respectée dans ces trois cas. L’arbitrage sera rendu le 1er mai.

« Si le défaut est avéré, les contrats devront être requalifiés en CDI », précise Christophe Percher. « Mais le problème reste entier pour ce personnel. Ce sont de vrais emplois qui devraient être créés. » Jeudi, la réunion a permis de faire le point sur les cas particuliers avec le but de faire connaître plus largement la bataille que mènent certains AVS ou EVS.

 

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AGENDA

  • MERCREDI 26 novembre à 14h : réunion du collectif à la maison des syndicats de St Avertin

  • JEUDI 29 JANVIER 2015 à 9h : Audience aux prud'hommes de Tours pour 9 AVS d'Indre et Loire

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